L’Institut fondamental d’Afrique noire (IFAN) est créé en août 1936, par arrêté n° 1945/E du Gouverneur général de l’Afrique occidentale française (AOF), Jules Brevié, et le poste de Secrétaire général fut occupé par Théodore Monod qui prend ses fonctions à Dakar à partir de juillet 1938.
Institut fédéral de recherche, il était implanté à Dakar (capitale de l’AOF) avec des centres locaux dans les différents territoires : Saint-Louis, Abidjan, Bamako, Cotonou, Niamey, Ouagadougou, des centres associés (Douala et Lomé) et des bases (Atar, Diafarbé, Mont-Nimba).
En 1960, l’IFAN a été intégré à l’Université de Dakar. Dès lors, les centres locaux et associés sont devenus autonomes.
En 1966, l’IFAN, tout en gardant son sigle, est devenu Institut fondamental d’Afrique noire.
En 1986, il a pris son nom actuel IFAN Cheikh Anta Diop, après le décès du professeur Cheikh Anta Diop, l’un de ses plus éminents chercheurs.
Ses principaux Directeurs ont été successivement :
- Théodore MONOD (1938-1965), naturaliste ;
- Vincent MONTEIL (1965-1968), islamologue ;
- Pierre FOUGEYROLLAS (1968-1971), philosophe ;
- Amar SAMB (1971-1986), islamologue ;
- Abdoulaye Bara DIOP (1986-1995), sociologue ;
- Djibril SAMB (1995-2005), historien en philosophie ;
- Papa NDIAYE (2005-2011), biologiste ;
- Hamady BOCOUM (2011 à 2016), archéologue ;
- Abdoulaye TOURÉ, (2017 à 2020), historien
- Abdoulaye Baïla NDIAYE, (Depuis 2020), Biologiste
L’IFAN est composé de six départements:
- Sciences humaines
- Langues et civilisations
- Biologie animale
- Botanique et géologie
- Musées
- Information scientifique
Les missions de l’IFAN sont:
- d’effectuer, de susciter et de promouvoir des travaux scientifiques se rapportant à l’Afrique noire en général et à l’Afrique de l’Ouest en particulier ;
- d’assurer la publication et la diffusion des études et des travaux d’ordre scientifique se rapportant à sa mission ;
- de constituer dans ses musées, ses archives et sa bibliothèque les collections scientifiques et la documentation nécessaire à la connaissance et à l’étude des questions intéressant l’Afrique noire ;
- de participer à l’application des règlements concernant le classement des monuments historiques, les fouilles, l’exploration des objets ethnographiques ou d’art africain, la protection des sites naturels, de la faune et de la flore ;
- de collaborer à l’organisation de colloques et de congrès internationaux et à l’établissement d’une coopération et des échanges avec les instituts nationaux et internationaux similaires ;