L’IFAN et l’ASN unissent leurs forces pour l’excellence scientifique  et environnementale 

L’Institut Fondamental d’Afrique Noire (IFAN) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, à travers son Laboratoire de Traitement des Eaux Usées (LATEU), vient de franchir une étape décisive dans sa quête d’excellence. Une convention de partenariat a été signée avec l’Association Sénégalaise de Normalisation (ASN), consacrant un engagement commun pour la mise en place d’un Système de Management de la Qualité (SMQ) conforme à la norme ISO/IEC 17025:2017.

Ce partenariat illustre la reconnaissance du travail remarquable mené depuis plusieurs années par le LATEU. Bien au-delà de ses activités de recherche, le laboratoire s’est imposé comme un acteur-clé dans le domaine de la normalisation environnementale, en particulier dans le secteur de l’eau et de l’assainissement. 
 A l’occasion de de la cérémonie de signature, le Directeur Général de l’ASN a salué le rôle moteur joué par le LATEU dans la promotion de standards de qualité. Il a notamment félicité le laboratoire pour son engagement dans une démarche d’accréditation qui, à terme, renforcera la reconnaissance internationale de ses compétences, tout en valorisant l’Université Cheikh Anta Diop dans son ensemble.La convention vise à encadrer la collaboration entre l’ASN et le LATEU autour de l’implémentation d’un Système de Management de la Qualité selon les exigences strictes de la norme ISO 17025:2017, applicable aux laboratoires d’essais et d’étalonnages.

Rencontre du Comité Scientifique Nationale de Validation du Projet Sentermino – Vers le lancement officiel en septembre 2025

Projet SENTERMINO : Une avancée décisive vers la valorisation des langues nationales au Sénégal


Rencontre du Comité Scientifique Nationale de Validation du Projet Sentermino – Vers le lancement officiel en septembre 2025

L’IFAN Cheikh Anta Diop, en partenariat avec l’École Supérieure Polytechnique (ESP), le MEN, avec l’appuidu Bureau Multisectoriel de l’Unesco pour l’Afrique de l’Ouest à Dakar par le programme CapED et de l’Institut de la Francophonie pour l’Education et la Formation, va organiser le mercredi 25 juin 2025, dans ses locaux, une rencontre stratégique du Comité Scientifique de Validation (CSNV) du projet SENTERMINO – Banque de Données Terminologiques et de Traductique en Langues nationales.

Cette rencontre s’inscrit dans la dynamique de mise en œuvre du projet SENTERMINO, une initiative nationale d’envergure qui vise à harmoniser, centraliser et valoriser les terminologies dans les langues nationales du Sénégal, notamment le wolof, le pulaar et le seereer. En réunissant des linguistes, des spécialistes de terminologie, des experts sectoriels, des développeurs informatiques et des représentants institutionnels, cette journée de travail marque une étape clé avant le lancement officiel prévu en septembre 2025.

Objectifs de la rencontre :

  • Présenter le fonctionnement de la plateforme numérique SENTERMINO,
  • Permettre une prise en main concrète par les membres du CSNV,
  • Distribuer les accès sécurisés à la plateforme,
  • Recueillir des observations pour améliorer l’outil avant sa généralisation.

À travers la plateforme SENTERMINO, le projet ambitionne de produire, valider et diffuser des terminologies adaptées aux domaines de l’éducation, de la santé, de l’environnement, des TIC, de l’agriculture, entre autres. Il contribue directement à l’opérationnalisation du Modèle Harmonisé de l’Enseignement Bilingue au Sénégal (MOHEBS) et à l’atteinte de l’ODD 4 sur une éducation de qualité, inclusive et équitable.

Le lancement officiel, prévu pour septembre 2025, sera l’occasion de présenter la plateforme numérique dans ses quatre langues de départ – français, wolof, pulaar et seereer – et d’annoncer son extension prochaine à d’autres langues nationales. Ce moment fort permettra également de mettre en lumière la bibliothèque numérique intégrée, regroupant des documents en langues nationales, ainsi que le réseau pluridisciplinaire d’experts et de personnes ressources mobilisées à travers tout le pays pour faire vivre ce projet novateur.

Enjeux majeurs du projet :

  • doter les langues nationales de ressources linguistiques modernes et normées ;
  • faciliter l’enseignement bilingue et la production de contenus scientifiques et pédagogiques en langues locales ;
  • développer la traductique (traduction assistée par ordinateur) pour renforcer l’accès au savoir, aux outils technologiques et à l’expression linguistique autonome dans les langues sénégalaises.

Contacts presse :

Projet SENTERMINO – Coordination IFAN / ESP

IFAN Cheikh Anta Diop – BP 206 Dakar, Sénégal

ifan@ucad.edu.snsentermino@esp.sn  – Tél. : (+221) 33 824 16 52, 774536463

Immigration ouest africaine au Sénégal : enjeux , réalités et discours au  coeur de deux journées d’etude

L’Institut fondamental d’Afrique noire Cheikh Anta Diop (IFAN) a accueilli, les 17 et 18 juin 2025, deux journées d’étude consacrées à l’immigration ouest-africaine au Sénégal. Organisées en collaboration avec l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), cet événement scientifique a réuni des chercheurs issus de disciplines variées : droit, science politique, sociologie, histoire, géographie ou encore anthropologie . L’objectif est de questionner en profondeur les dynamiques migratoires dans l’espace ouest-africain.

Sous le thème « Immigration ouest-africaine au Sénégal : réalités, perceptions et discours », les débats ont exploré les multiples facettes de cette question complexe : statuts juridiques des étrangers, dispositifs nationaux d’accueil et d’intégration, représentations sociales, discours politiques, mais aussi expériences vécues par les migrants.

Les discussions ont mis en lumière des réalités souvent méconnues. Delphine Perrin, chercheure à l’IRD, a notamment rappelé que plus de 80% des étrangers vivant au Sénégal sont originaires d’autres pays africains, avec une forte présence de Guinéens (40%), suivis des Maliens et Nigériens.

Différentes formes de migration ont été analysées à travers des études de cas :
– La migration de mendicité des Nigériens à Dakar, avec ses implications sociales et institutionnelles.
– La migration halieutique à Saint-Louis, pensée comme un « filet symbolique » qui relie les communautés de pêcheurs au-delà des frontières.
– Les mobilités minières au sud-est du pays, qui reconfigurent localement les figures de l’étranger et peuvent cristalliser des tensions identitaires.

Moment fort de ces journées, la table ronde organisée par le collectif POMAF (Politiques Migratoires Africaines) a porté sur « L’avenir de l’espace de libre circulation et de libre résidence de la CEDEAO», à l’heure où le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont annoncé leur retrait de l’organisation.Cette séquence a été l’occasion de réfléchir au rôle que pourrait jouer le Sénégal, membre historique de la CEDEAO, dans une configuration régionale en pleine mutation. Les intervenants ont interrogé les articulations possibles entre la CEDEAO et l’Alliance des États du Sahel (AES), ainsi que les perspectives de gouvernance migratoire dans un contexte continental tendu. Parmi les thématiques transversales abordées figuraient :
– Le devenir sénégalais des étrangers, à travers la naturalisation et les parcours d’intégration.
– Les représentations sociales de l’immigration, souvent influencées par les discours médiatiques ou politiques.

Signature d’un partenariat académique entre HUFS et l’IFAN Ch. A. Diop pour cinq ans

Le Vendredi 13 juin 2025, l’Institut des Études africaines de l’Université des Études étrangères (HUFS) de la République de Corée et l’Institut fondamental d’Afrique noire Cheikh Anta Diop (IFAN Ch. A. Diop) ont scellé un protocole d’accord d’une durée de cinq ans. Cet engagement stratégique vise à renforcer les coopérations académiques, la recherche conjointe et les échanges culturels entre les deux institutions

Dans le cadre de cette collaboration, plusieurs axes stratégiques ont été définis :

  • Projets de recherche conjoints impliquant les équipes des deux instituts.
  • Échanges de chercheurs, d’enseignants et d’étudiants pour enrichir les expériences académiques.
  • Organisation de séminaires, colloques et conférences internationales autour de plusieurs enjeux de développement 
  • Partage de publications et de matériels académiques afin de stimuler la production et la diffusion du savoir.
  • Coopération en sciences humaines africaines et innovation numérique, avec une attention particulière portée à l’Intelligence artificielle.

La signature  s’est déroulée en présence des chefs de départements des langues et civilisations et des sciences humaines. Ces départements regroupent en leur sein des laboratoires spécialisés en histoire, anthropologie physique et sociale, langues, littérature orale  ainsi qu’en linguistique. Les discussions ont notamment porté sur l’exploitation des nouvelles technologies et de l’intelligence artificielle dans l’analyse et la gestion des données en sciences humaines.

Le Directeur de l’IFAN, Pr Abdoulaye Baila Ndiaye, a salué cette initiative en exhortant les chefs de département à travailler avec leurs équipes sur les modalités concrètes de mise en œuvre du partenariat. Cette alliance académique promet une dynamique enrichissante, tant sur le plan scientifique qu’interculturel, renforçant les liens entre le continent africain et la Corée du Sud.

 Le Directeur des Affaires  Humaines  de l’HUS a également magnifié ce partenariat qui  ouvre la voie à de nouveaux horizons en matière de recherche et d’échanges  pour une collaboration durable entre les deux instituts.

Une semaine de mentorat à l’IFAN pour des doctorants en science du langage

Du 26 au 30 mai 2025, l’IFAN Ch. A.Diop a accueilli une semaine de mentorat scientifique, au profit de vingt doctorants et étudiants en master en sciences du langage de l’École Doctorale ARCIV. Cette initiative, portée conjointement par l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) – à travers l’Institut fondamental d’Afrique noire (IFAN) et le Centre de Linguistique Appliqué de Dakar (CLAD) – l’Université libre de Bruxelles (ULB) et Aix-Marseille Université (AMU), s’inscrit dans le cadre dynamique de coopération de l’alliance universitaire CIVIS.

Entre formations intensives, conférences interactives et accompagnement personnalisé, cette semaine a permis aux jeunes chercheurs de bénéficier d’un encadrement académique spécialisé assuré par des enseignants-chercheurs et des chercheurs issus de divers horizons scientifiques. Les sessions ont eu lieu alternativement à l’IFAN Ch. A. Diop et au Centre de linguistique appliquée de Dakar (CLAD_UCAD). À l’ouverture de cette semaine de mentorat, le Recteur de l’UCAD, le Professeur Alioune Badara Kandji, représenté par son conseiller spécial, le Pr Moustapha Sall, a salué cette rencontre scientifique, la qualifiant de « moment stratégique dans l’orientation de notre université».

Le Pr Yankhoba Seydi, Directeur de la Recherche et de l’Innovation de l’UCAD, a de son côté salué « un excellent modèle de coopération entre le Nord et le Sud».

La cérémonie d’ouverture a en outre été rehaussé par la présence de l’Assesseur de la FLSH et le Directeur de l’ED ARCIV qui ont souligné l’importance du mentorat de doctorants comme appui à l’encadrement des directeurs de thèses, tout en souhaitant qu’il soit dans le futur élargi aux autres disciplines les lettres et sciences humaines.

Ce programme de mentorat s’est donc avéré être un pont entre savoirs, cultures et expériences. Le directeur de l’IFAN a exhorté les initiateurs, lors de la cérémonie de remise des attestations aux participants, à perpétuer cette initiative qui illustre la volonté des universités partenaires de renforcer la formation doctorale par une approche collaborative, enrichissante et humaine.

Extrémisme violent en Afrique, l’IFAN et ses partenaires tentent de comprendre les parcours des jeunes.

Le Laboratoire des Études Sociales de l’Institut Fondamental d’Afrique Noire (IFAN UCAD) a accueilli du 21 au 24 Mai, un atelier international sur les tendances actuelles de l’étude biographique des jeunes impliqués dans l’extrémisme violent en Afrique.

Cette rencontre académique tenue sur une semaine a réuni des chercheurs et acteurs de la société civile qui ont mis en lumière une approche inédite dans l’analyse de l’extrémisme violent : celle fondée sur les histoires de vie des jeunes. A l’initiative du programme Point Sud dont l’IFAN est membre, l’atelier a examiné les biographies, identités personnelles, relations sociales et aspirations des jeunes concernés, mettant en lumière l’impact de leur proximité avec les plateformes de socialisation, les acteurs armés et les contextes sociopolitiques.

S’éloignant des perceptions qui associent systématiquement l’extrémisme violent à la religion ou aux groupes islamistes, les échanges ont permis d’aborder les formes de radicalisation sous un angle biographique, afin de mieux comprendre les motivations et dynamiques derrière ces engagement.

L’objectif selon le chef du laboratoire des études sociales de l’IFAN, Dr Mamadou Bodian est de créer une communauté épistémique, un espace de réflexion collective « sur les défis majeurs que traversent nos sociétés, à la croisée de la recherche et de la compréhension contextuelle ».

« À travers les trajectoires individuelles, nous accédons à une compréhension plus fine des motivations personnelles », a-t-il poursuivi. Une manière aussi de sortir des sentiers battus et d’élargir l’analyse à d’autres formes de violence : guérillas locales, violences urbaines ou engagements idéologiques, « tout en gardant les jeunes au centre, comme acteurs à part entière ».

APPEL À COMMUNICATION COLLOQUE INTERNATIONAL EN HOMME AU PROFESSEUR ABDOU SALAM FALL

Le Colloque international en hommage au professeur Abdou Salam Fall vise à célébrer l’œuvre d’un sociologuedont la production a marqué les sciences sociales en Afrique, au cours des trente dernières années. À la foisempirique et théorique, les écrits du Pr. Abdou Salam Fall ont marqué de leur empreinte les recherches surl’économie sociale et solidaire, sur le religieux, sur les dynamiques d’urbanisation, sur les migrations internationales, celles portant sur les inégalités sociales et sur les rapports de genre.Pionnier de la recherche en économie sociale et solidaire, Pr. Abdou Salam Fall a exploré les formes d’organisation collectives et de production en Afrique, mettant en lumière les dynamiques d’informalité et les stratégies communautaires de résilience face à lapauvreté (Fall 2007, Fall, Cissé 2021). Son analyse des recompositions religieuses (Fall 2015), (Fall et Kébé, 2024) a permis de mieux comprendre le rôle des organisations confrériques soufies, les mutations des institutions religieuses ainsi que leur rôle dans l’espace économique et la consolidation des liens sociaux. Ses travaux sur les migrations internationales (Fall, 2005, Fall, 2025) ont souligné les défis liés aux flux financiers, et au financement communautaire du développement.

Au-delà de ses recherches, son engagement institutionnel a contribué de manière déterminante au développement des sciences sociales en Afrique. A l’université de Dakar, il a contribué à la structuration de la formation doctorale sur le développement au sein de l’École doctorale ETHOS, (2007-2024) en encadrant et en inspirant plusieurs générations de chercheurs et d’enseignants. En parallèle, il a œuvré pour une efficacité des politiques publiques, en plaçant la recherche scientifique au service des décisions liées à lagouvernance et au développement. Enfin, il est à l’origine de la création du LARTES (Laboratoire deRecherche sur les Transformations Économiques et Sociales), devenu aujourd’hui une référence majeure ensciences sociales sur le continent.

Dans un contexte marqué par des mutations rapides (urbanisation accélérée, transformations du travail, montée des inégalités, enjeux environnementaux et recompositions religieuses), les travaux d’Abdou Salam Fall demeurentessentiels pour analyser ces évolutions et pour jeter un regard prospectif sur les défis futurs. Ce colloque entendrevisiter ses apports scientifiques tout en interrogeant leur pertinence face aux réalités et inégalités contemporaines.

Plus qu’un hommage, cet événement constitue une opportunité d’échanger sur l’avenir des sciences sociales enAfrique et sur l’intérêt de poursuivre l’œuvre d’un chercheur émérite dont le colloque entend prolonger les réflexions à travers un dialogue fécond.

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Chronogramme indicatif

Lancement des appels à contribution : 20 mars 2025 ; Clôture des appels : 31 mai 2025 ;

Date d’annonces des communications retenues : 15 juillet 2025 ; Date du colloque : 4 et 5 novembre 2025 ;

Envoi des textes pour publication des actes : 31 décembre 2025 ;

Publications : 31 mars 2026.

Comité scientifique 

  • Pr Mahaman Tidjani Allou, Politiste, ancien doyen de la fac de sciences Po et juridiques de l’Université Abdou-Moumouni de Niamey au Niger,
  • Pr Rokhaya Cissé, Sociologue, Coordinatrice du LARTES, IFAN-CAD,
  • Pr Abraham de Swaan, Professeur émérite de l’Université d’Amsterdam, Pays-Bas,
  • Pr Lucie Fréchette, Professeure émérite de l’Université du Québec en Outaouais, Canada,
  • Pr Louis Favreau, Professeur émérite de l’Université du Québec en Outaouais, Canada,
  • Pr Mahamet Timeira, Professeur titulaire de sociologie de l’Université Paris Cité, France,
  • Pr Dennis Galvan, Professeur titulaire Politiste, université Oregon, USA,
  • Pr Phillipe Antoine, Directeur de recherche émérite, IRD, France,
  • Pr Babacar Fall (FASTEF/IEA Saint-Louis du Sénégal),
  • Pr Doudou Dimi Théodore : Anthropologue de la santé, Directeur du Centre de Recherche pour le Développement (CRD) Université Alassane Ouattara de Bouaké, Côte D’Ivoire (UAO),
  • Dr Moctar Touré, Agro-pédologue, Président de l’Académie des Sciences et Techniques du Sénégal,
  • Pr Patrick Develtere, Professeur titulaire de sociologie, Université de Leuven, HIVA, Belgique,
  • Pr Mirjam De Bruijn, Professeur de Sciences politiques/Anthropologie, Université de Leiden, Pays-Bas,
  • Pr Laurent Vidal, Directeur de recherche en Anthropologie, Institut de Recherche pour le Développement, Afrique du Sud, 
  • Pr Peter Geschiere, Professor (Emeritus) of African Anthropology, Uni­versity of Amsterdam,
  • Pr Amadou Tidiane Ndiaye, Agrégé de droit privé, FSJP-UCAD,
  • Pr Malick Diagne, Professeur titulaire de philosophie, FLSH-UCAD,
  • Pr Aminata Ndiaye, Professeur titulaire de géographie/Climatologie, FLSH-UCAD,
  • Dr Oumar Saïp Sy, Économiste, BAD.

Comité d’organisation

  • Pr Rokhaya Cissé, Sociologue, IFAN-CAD
  • Dr Moustapha Sèye , Sociologue, IFAN-CAD
  • Dr Soufianou Moussa, Démographe/économètre, IFAN-CAD
  • Dr Cheikh El Hadji Abdoulaye Niang, Anthropologue, IFAN-CAD
  • Dr Saliou Ngom, Politiste/sociologue, IFAN-CAD
  • Dr Mamadou Bodian, Antropologue/politiste, IFAN-CAD
  • Dr Annick Nganya, Sociologue, Cameroun
  • Dr Patrice Bendounga, Sociologue, Tchad 
  • Pr Tidiane Ndoye, Anthropologue de la santé, Département de sociologie-UCAD
  • Dr Ndéye Sokhna Cissé, LARTES
  • Dr Seydi Diamil Niane, Islamologue, IFAN-CAD
  • Dr Cheikh Gueye, Géographe, IPAR
  • Dr Serigne Mansour Tall, Géographe, Université Amadou Makhtar Mbow, Dakar.

Organisations Partenaires

  • ETHOS
  • LARTES-IFAN
  • LAC-IFAN
  • ANST
SENTERMINO ! un outil stratégique pour le développement des langues nationales au Sénégal!

Le Projet “Banque de Données Terminologiques et de Traductique (BDT)/ SENTERMINO”, mis en œuvre par des chercheurs de l’IFAN Cheikh Anta Diop et de l’École Supérieure Polytechnique, en collaboration avec le Ministère de l’Education Nationale et financé par l’UNESCO (68%) et l’IFEF (32%) pour trois années, est un projet national qui vise à harmoniser et uniformiser la production terminologique dans les langues nationales.

Ce projet de recherche-action ambitionne de créer une base de données centralisée, évolutive et accessible en ligne, contenant des terminologies validées et adaptées à tous les domaines : éducation, science, technologie, santé, environnement, artisanat, TIC, agriculture, etc. Il facilitera non seulement l’enseignement bilingue, mais aussi la traduction entre les langues nationales elles-mêmes, et entre celles-ci et le français, grâce à la traductique.

Principaux objectifs :

·                 Structuration d’une base de données terminologiques centralisée et accessible en ligne pour les langues nationales du Sénégal;

·                 Harmonisation et validation des terminologies existantes, en lien avec des experts linguistiques et sectoriels ;

·                 Production de contenus scientifiques, pédagogiques et professionnels dans les langues nationales;

·                 Valorisation et vulgarisation des productions linguistiques nationales à travers une bibliothèque numérique.

Langues ciblées pour le début du projet: wolof, pulaar, seereer.

Enjeux : produire, valider, diffuser, et valoriser des lexiques, dictionnaires et outils linguistiques pour un Sénégal multilingue et mieux connecté au monde.

Equipe Projet :

·                 Pr. Adjaratou Oumar SALL (IFAN)

·                 Pr. Fary Silate KA (IFAN)

·                 Pr. Lamine Thiaw (ESP)

·                 Pr. Moussa DIALLO (ESP

Appel à contributions Bulletin A de l’Institut fondamental d’Afrique noire Ch. A. Diop (IFAN Ch. A. Diop)

Le Bulletin de l’IFAN, série A (Sciences de la Vie, Sciences de la terre), lance un appel à contribution d’articles pluridisciplinaires pour le tome LVII (1-2) à paraître en juillet 2025.

Fondé en 1939, le Bulletin de l’IFAN publie des articles originaux ou de synthèse, des notes et documents et des comptes rendus bibliographiques sur des sujets relatifs à l’Afrique noire et spécialement l’Afrique noire occidentale, dans les différents domaines des Sciences de la Vie et de la Terre pour sa série A et dans ceux des Sciences humaines pour sa série B.

Ces études sont généralement rédigées en français, mais peuvent l’être en anglais ou éventuellement en allemand, espagnol, italien, ou portugais. Dans les autres cas, une traduction en français ou en anglais sera nécessaire.

Les articles (bibliographie comprise) ne devront pas dépasser 30 pages en interligne simple. La police recommandée est Times New Roman, corps 12. Les notes de bas de pages seront traitées dans la même police de caractères, corps 10.

Un résumé doit figurer obligatoirement en début d’article, rédigé par l’auteur dans la langue de publication de l’article. Il doit contenir les principaux éléments de l’étude, surtout ceux qui n’apparaissent pas dans le titre, en particulier son objet, sa méthodologie, les principaux éléments apportés et les conclusions essentielles.

À la suite du résumé dans la langue de publication doit figurer un résumé dans une autre langue de communication internationale (français ou anglais) précédé du titre traduit dans cette langue ; ce résumé peut être plus long et plus complet que le résumé dans la langue de publication.

Des mots-clés doivent être mentionnés après les résumés, de façon à pouvoir intégrer l’article dans les systèmes internationaux de bases de données.

Chaque article comportera des subdivisions avec des titres et sous-titres courts en minuscules. La hiérarchie entre les différents niveaux de titres doit être très claire.

Les citations sont placées entre guillemets doubles et insérées dans le corps du texte, lorsqu’elles sont courtes. Si elles atteignent au moins quatre lignes, elles sont placées en retrait.

Toute citation, directe ou indirecte, doit être référencée.

Les citations de seconde main ne sont pas admises.

Les références sont incorporées dans le texte, selon le système auteur-date sans ponctuation, entre parenthèses, comme suit :

(Fall 1980) et, en cas de renvoi à la page : (Fall 1980 : 118) ou (Fall 1980 : 117, 120, 130).

Dans le corps du texte, le nom est présenté en minuscules, à l’exception de l’initiale en majuscule : Vernant ; Vidal-Naquet ; Diop.

Les notes de bas de page seront numérotées de façon continue. Il est conseillé d’éviter l’excès de notes (en nombre ou en longueur).

En dehors des sigles, aucun mot ne doit être écrit en capitales, même au niveau des titres. Il est demandé de ne pas mettre de point ni d’espace après chaque lettre (exemple : IFAN et non I. F. A. N.).

Les majuscules initiales doivent être réservées au début des phrases et aux noms propres ou considérés comme tels (et aussi aux noms communs en allemand) et elles seront accentuées, le cas échéant (À, Â, É, È, Ê, Ô, etc.).

Aucun texte ne doit être soumis s’il a déjà été publié ou s’il est en instance de l’être dans une autre revue. Les manuscrits reçus sont soumis à un comité de lecture qui a pour mission de juger leur contenu aux points de vue de leur valeur scientifique et de l’opportunité de leur publication par l’IFAN. Les auteurs sont informés de la décision prise par ce comité. La rédaction se réserve la possibilité de procéder à des retouches dans le texte et à des suppressions dans les tableaux et illustrations.

Une bibliographie sera attachée à chaque contribution, et devra être présentée comme suit.

Présentation bibliographique (dans l’ordre alphabétique, uniquement)

1) ouvrages imprimés, à présenter comme suit, à l’exclusion de toute autre mention

a) ouvrage en 1 vol.

FOURNIER, N. (1998). Grammaire du français classique. Paris : Belin.

b) titre générique d’un ouvrage et titre propre d’un volumeGURVITCH, G. (1969). La vocation actuelle de la sociologie, t. 1, Vers la sociologie différentielle. Paris : PUF.

c) contribution à un ouvrage collectif

THILMANS, G. (1997). « Puits et captiveries à Gorée aux XVIIe et XVIIIe s. » : 107- 120, 5 ill., in : D. Samb (éd.) Gorée et l’esclavage. Dakar : IFAN Ch. A. Diop.

2) Mémoire ou thèse (norme AFNOR Z44-050, simplifiée)

NGOM, P. M. (1995).- Caractérisation de la croûte birimienne dans les parties centrale et méridionale du supergroupe de Mako.

– Th. État : Géol. : UCAD de Dakar.- 243 f.

3) Article

CASTER, F. (1964). « Les réseaux modernes », Géographie urbaine XII (9) : 234-289, 11 fig., 3 ill., 1 carte.

Les contributions (format word) sont à envoyer à : publications.ifan@ucad.edu.sn et seront publiées dans le Bulletin de l’IFAN, série A, LVII (1-2) en juillet 2025.

CALENDRIER :

Date limite de soumission : 5 mai 2025

Notification et retour d’expertise aux auteurs : 24 mai 2025

Retour définitif des textes corrigés : 7 juin 2025

Envoi des tirés à part (TAP) : 31 juillet 2025

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