Appel à contributions Bulletin A de l’Institut fondamental d’Afrique noire Ch. A. Diop (IFAN Ch. A. Diop)

Le Bulletin de l’IFAN, série A (Sciences de la Vie, Sciences de la terre), lance un appel à contribution d’articles pluridisciplinaires pour le tome LVII (1-2) à paraître en juillet 2025.

Fondé en 1939, le Bulletin de l’IFAN publie des articles originaux ou de synthèse, des notes et documents et des comptes rendus bibliographiques sur des sujets relatifs à l’Afrique noire et spécialement l’Afrique noire occidentale, dans les différents domaines des Sciences de la Vie et de la Terre pour sa série A et dans ceux des Sciences humaines pour sa série B.

Ces études sont généralement rédigées en français, mais peuvent l’être en anglais ou éventuellement en allemand, espagnol, italien, ou portugais. Dans les autres cas, une traduction en français ou en anglais sera nécessaire.

Les articles (bibliographie comprise) ne devront pas dépasser 30 pages en interligne simple. La police recommandée est Times New Roman, corps 12. Les notes de bas de pages seront traitées dans la même police de caractères, corps 10.

Un résumé doit figurer obligatoirement en début d’article, rédigé par l’auteur dans la langue de publication de l’article. Il doit contenir les principaux éléments de l’étude, surtout ceux qui n’apparaissent pas dans le titre, en particulier son objet, sa méthodologie, les principaux éléments apportés et les conclusions essentielles.

À la suite du résumé dans la langue de publication doit figurer un résumé dans une autre langue de communication internationale (français ou anglais) précédé du titre traduit dans cette langue ; ce résumé peut être plus long et plus complet que le résumé dans la langue de publication.

Des mots-clés doivent être mentionnés après les résumés, de façon à pouvoir intégrer l’article dans les systèmes internationaux de bases de données.

Chaque article comportera des subdivisions avec des titres et sous-titres courts en minuscules. La hiérarchie entre les différents niveaux de titres doit être très claire.

Les citations sont placées entre guillemets doubles et insérées dans le corps du texte, lorsqu’elles sont courtes. Si elles atteignent au moins quatre lignes, elles sont placées en retrait.

Toute citation, directe ou indirecte, doit être référencée.

Les citations de seconde main ne sont pas admises.

Les références sont incorporées dans le texte, selon le système auteur-date sans ponctuation, entre parenthèses, comme suit :

(Fall 1980) et, en cas de renvoi à la page : (Fall 1980 : 118) ou (Fall 1980 : 117, 120, 130).

Dans le corps du texte, le nom est présenté en minuscules, à l’exception de l’initiale en majuscule : Vernant ; Vidal-Naquet ; Diop.

Les notes de bas de page seront numérotées de façon continue. Il est conseillé d’éviter l’excès de notes (en nombre ou en longueur).

En dehors des sigles, aucun mot ne doit être écrit en capitales, même au niveau des titres. Il est demandé de ne pas mettre de point ni d’espace après chaque lettre (exemple : IFAN et non I. F. A. N.).

Les majuscules initiales doivent être réservées au début des phrases et aux noms propres ou considérés comme tels (et aussi aux noms communs en allemand) et elles seront accentuées, le cas échéant (À, Â, É, È, Ê, Ô, etc.).

Aucun texte ne doit être soumis s’il a déjà été publié ou s’il est en instance de l’être dans une autre revue. Les manuscrits reçus sont soumis à un comité de lecture qui a pour mission de juger leur contenu aux points de vue de leur valeur scientifique et de l’opportunité de leur publication par l’IFAN. Les auteurs sont informés de la décision prise par ce comité. La rédaction se réserve la possibilité de procéder à des retouches dans le texte et à des suppressions dans les tableaux et illustrations.

Une bibliographie sera attachée à chaque contribution, et devra être présentée comme suit.

Présentation bibliographique (dans l’ordre alphabétique, uniquement)

1) ouvrages imprimés, à présenter comme suit, à l’exclusion de toute autre mention

a) ouvrage en 1 vol.

FOURNIER, N. (1998). Grammaire du français classique. Paris : Belin.

b) titre générique d’un ouvrage et titre propre d’un volumeGURVITCH, G. (1969). La vocation actuelle de la sociologie, t. 1, Vers la sociologie différentielle. Paris : PUF.

c) contribution à un ouvrage collectif

THILMANS, G. (1997). « Puits et captiveries à Gorée aux XVIIe et XVIIIe s. » : 107- 120, 5 ill., in : D. Samb (éd.) Gorée et l’esclavage. Dakar : IFAN Ch. A. Diop.

2) Mémoire ou thèse (norme AFNOR Z44-050, simplifiée)

NGOM, P. M. (1995).- Caractérisation de la croûte birimienne dans les parties centrale et méridionale du supergroupe de Mako.

– Th. État : Géol. : UCAD de Dakar.- 243 f.

3) Article

CASTER, F. (1964). « Les réseaux modernes », Géographie urbaine XII (9) : 234-289, 11 fig., 3 ill., 1 carte.

Les contributions (format word) sont à envoyer à : publications.ifan@ucad.edu.sn et seront publiées dans le Bulletin de l’IFAN, série A, LVII (1-2) en juillet 2025.

CALENDRIER :

Date limite de soumission : 5 mai 2025

Notification et retour d’expertise aux auteurs : 24 mai 2025

Retour définitif des textes corrigés : 7 juin 2025

Envoi des tirés à part (TAP) : 31 juillet 2025

L’IFAN  et le FACE officialisent leur partenariat

L’IFAN Ch. A. Diop et le Consortium Panafricain des Experts (FACE) ont signé ce mardi 04 mars  un protocole d’accord portant sur des projets de recherche dans le domaine de l’assainissement.

«Ce protocole nous permet de travailler ensemble sur des questions cruciales liées à l’assainissement, mais aussi de procéder à des levées de fonds », a expliqué le Pr Abdoulaye Bailla Ndiaye, directeur de l’IFAN.

Le projet comprend également une dimension importante de vulgarisation de la recherche auprès des communautés, visant à mieux diffuser les connaissances scientifiques et à sensibiliser les populations.

L’IFAN Ch. A. Diop possède une grande expertise dans le domaine de l’assainissement, notamment grâce à son Laboratoire de Traitement des Eaux Usées (LATEU), reconnu comme un laboratoire de référence par l’Organisation Mondiale de la Santé dans le secteur de l’eau et de l’assainissement au Sénégal. Ce laboratoire a mené de nombreux projets au Sénégal, en Afrique et au-delà.

Ces résultats sont aussi  le fruit d’un partenariat fructueux avec le Consortium Panafricain des Experts (FACE), représenté par le Pr Seydina Faye, Directeur Exécutif du FACE.

 « Je suis ravi d’avoir l’opportunité de matérialiser ce partenariat que nous avons avec l’IFAN depuis trois ans. Ensemble, nous avons engagé les communautés à mieux comprendre la gestion des questions d’assainissement en lien avec la santé », a déclaré le Pr Faye.

Le Directeur Exécutif du FACE a également salué le travail de l’IFAN dans le domaine de la recherche scientifique, tout en soulignant l’importance d’intensifier les efforts de vulgarisation des résultats auprès des communautés. M. Faye a insisté sur le fait que cette démarche pourrait contribuer à démontrer l’importance de la recherche dans l’évaluation et la mise en œuvre des politiques publiques.

Créé en 2003, le Laboratoire de Traitement des Eaux Usées (LATEU) fait partie des quatre entités du Département de Biologie Animale de l’Institut Fondamental d’Afrique Noire (IFAN Ch. A. Diop). Selon le Dr Nouhou Diaby, chef du laboratoire, il s’agit du premier et unique laboratoire dans les universités publiques du Sénégal entièrement dédié à la recherche sur l’eau et l’assainissement.

Appels à candidature Mentorat de doctorant.e.s de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar

Ce mentorat de doctorant.e.s est une initiative menée dans le cadre de l’Alliance CIVIS dont l’Université Cheikh Anta Diop est membre.

Il s’agit d’un projet mené par des membres de l’Université Libre de Bruxelles (ULB) et de l’Université d’Aix-Marseille (AMU) en partenariat avec des membres de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).
Dans le cadre de ce mentorat, des spécialistes en sciences du langage de l’ULB, de l’AMU et de l’UCAD partageront leur expertise avec des doctorant.e.s de l’UCAD sélectionnés. Des conseils sur les méthodes et les pratiques de recherche, un éclairage sur les théories les plus aptes à expliquer les phénomènes étudiés, mais aussi une familiarisation avec le maniement de logiciels de traitement et analyse de données linguistiques en libre accès, tels que R, Praat et ELAN leur seront apportés.
Cet appel à candidatures permettra de sélectionner vingt (20) doctorant.e.s qui pourront participer à cette première édition du mentorat.
Le mentorat se déroulera sur 5 jours du 26 au 30 mai 2025 à l’IFAN Ch. A. Diop. La date limite du dépôt de candidature est arrêtée au 25 mars 2025.


Le dossier de candidature est à envoyer à l’adresse anna.diagne@ucad.edu.sn avec copie à
augustin.ndione@ucad.edu.sn, avec comme objet : Mentorat CIVIS 2025.


Pièces à fournir (en PDF)
Un CV
● Un résumé détaillé du mémoire de Master
● Un projet de thèse
● Une lettre de motivation détaillant les attentes du candidat pour le mentorat

‘’Réenchanter nos vies’’ : L ‘IFAN et le musée Quai Branly renforcent leur partenariat

Le musée Théodore Monod d’art africian IFAN Ch. A. Diop a accueilli ce jeudi 20 février 2025 le vernissage de l’exposition “Réenchanter nos vies”. Cet événement est le fruit du partenariat entre l’IFAN et le musée du Quai Branly Jacques Chirac.

« Le partenariat est organisé comme suit : le musée du Quai Branly Jacques Chirac prime les lauréats et l’IFAN expose les œuvres primées », a expliqué le conservateur du musée, Dr. El Hadj Malick Ndiaye.

Les œuvres des photographes primées capturent avec force la richesse du patrimoine culturel mondial et les dynamiques sociales contemporaines. Leurs clichés seront mis en résonance avec une scène artistique sénégalaise innovante et dynamique. Elles illustrent la dévastation de notre environnement et la vulnérabilité de nos écosystèmes, tout en nous invitant à envisager des avenirs alternatifs pour une redéfinition des rapports entre l’Homme et la Terre.

Organisée pour la deuxième année consécutive, cette exposition reflète l’engagement de l’IFAN et du musée du Quai Branly en faveur de l’art photographique et du dialogue interculturel. Le directeur de l’IFAN, Pr Abdoulaye Baila Niaye, a magnifié cette exposition conjointe en déclarant : « La manière dont les artistes restituent les transformations de nos écosystèmes est une alerte sur le sort de la vie de notre planète. Ils nous invitent à prendre soin de notre plus grande richesse, notre environnement ».

Le président du musée du Quai Branly Jacques Chirac, Emmanuel Kasarhérou, a également salué la portée de ces œuvres d’art : « Cette exposition porte un message qui excède celui de l’impact humain sur la nature. Elle va plus loin, par l’espoir qu’elle insuffle et la poésie qu’elle véhicule. Il y a quelque chose en effet de l’ordre du réenchantement du vivant, comme un appel à la guérison du monde par la réconciliation des hommes et de l’environnement, un appel au rétablissement d’une harmonie où la dissonance semblait trop souvent l’emporter ».

Du 21 février 2025 au 20 avril, les œuvres seront exposées au musée de l’IFAN, place Soweto. Le commissariat de l’exposition est assuré par Christine Barthe et Annabelle Lacour, respectivement responsable de l’unité patrimoniale des collections photographiques et responsable des collections photographiques pour le musée du Quai Branly – Jacques Chirac, ainsi que par El Hadji Malick Ndiaye, conservateur du musée Théodore-Monod d’art africain de l’IFAN Cheikh Anta Diop.

Lancement du Séminaire Pluriannuel du Laboratoire d’Histoire sur les dynamiques contemporaines en Afrique

Le Laboratoire d’histoire de l’IFAN a démarré son séminaire de recherche pluriannuel et interdisciplinaire sur « Afrique, histoire et mutations : comprendre les dynamiques contemporaines du continent ». Coordonné par des chercheurs de ce laboratoire , l’objectif de ce séminaire est d’instituer un cadre d’échanges permettant de comprendre les dynamiques contemporaines en cours en Afrique. À travers une pluralité d’approches et de thématiques centrées sur l’Afrique et à partir d’Afrique, il entend ainsi questionner les débats épistémologiques autour de l’histoire et les autres sciences sociales, tout en gardant à l’esprit les séquences chronologiques et des contextes historiques, afin de saisir les continuités et les ruptures.

La première s’est tenue le mercredi 15 janvier 2025 à la salle de Conseil de l’IFAN-Cheikh Anta Diop. Elle a porté sur une lecture critique de l’ouvrage du Professeur Daha Chérif Bâ, portant sur Les Cultures populaires en Sénégambie. L’exemple des Fulbe (1512-1980), Dakar, L’Harmattan, 2013, 389 p. En présence de l’auteur, les docteurs Saliou Dit Baba Diallo (IFAN-CAD), Amadou Dramé (IFAN-CAD) et Ambroise Djéré Mendy (Département d’Histoire, FLSH). Le Pr Matar Ndiaye, Chef de département des Sciences Humaines de l’IFAN-CAD, a modéré cette séance. Il a salué cette initiative des chercheurs du Laboratoire d’Histoire qui contribue à l’animation et à la vulgarisation des recherches à l’institut. Il a souligné l’engagement du département à accompagner et soutenir les coordonnateurs à une parfaite organisation des séances de ce séminaire.

L’intervention du Dr. Saliou Dit Baba Diallo a porté sur une lecture critique de l’introduction et de la première partie de l’ouvrage. Il a souligné l’originalité de l’étude qui se décline dans l’introduction par la mobilisation d’un appareil conceptuel solide. Il a mentionné que la large bibliographie et les nombreuses sources – écrites et orales – exploitées – quantitativement et qualitativement – ont permis au Pr Daha Chérif Ba d’élaborer une analyse minutieuse et approfondie des cultures populaires fulbee en Sénégambie. Dans la première partie, titré « productions culturelles et scènes folkloriques, sous l’ère Ceddo, 1512-1883 », composé de quatre chapitres, Dr Diallo a montré comment l’auteur analyse avec finesse les profils et les trajectoires de quatre figures de la culture populaire fulbee : le guerrier, le pêcheur, le berger et l’esclave. Dr Diallo a pointé la prise en compte par l’auteur de ces figures sur les dynamiques sociales de la culture au Fouta. Par ailleurs, Dr Diallo a souligné l’absence de la centralité de la figure du griot (une étude systématique) dans cet ouvrage.

Dans sa communication, le Dr Amadou Dramé a centré son commentaire sur la deuxième partie de l’ouvrage qui porte sur : « Sociétés sénégambiennes, islam et production culturelles, 1883-1980 », pp. 175-282. Dramé a montré comment la lecture cette partie du livre permet de saisir l’influence de l’islam dans la mutation de la société futanké. Cette mutation amorcée sous l’époque du règne des Deeyanké (époque prérévolutionnaire) à travers quelques foyers religieux s’est accentuée à partir de 1776 à la suite de la Révolution toroodo. Sous les toroodo, on assista à une multiplication des foyers d’enseignements coraniques dans tout le Fouta. Les maîtres coraniques et autres figures emblématiques musulmanes foutanké ont ainsi joué un rôle déterminant dans la diffusion de l’islam à travers la Sénégambie, notamment dans le Ferlo, le Fouladu par exemple). Amadou Dramé a aussi mentionné comment l’islam a influencé les mutations des acteurs des cultures populaires fulbee. Dans le livre, on aperçoit cette transformation des acteurs par l’incorporation des références et des arts de faire islamiques dans leurs poésies, chants et autres pratiques artistiques populaires.

En référence à ces recherches sur l’histoire des relations internationales par le bas, Dramé a souligné que ce livre lui permet de comprendre la Sénégambie comme un espace d’échange et d’appropriation des pratiques socioreligieuses de différents foyers islamiques. Il trouve ainsi fascinant la manière dont l’auteur à identifier les influences maures et arabo-musulmanes dans les arts de faire des sociétés fuutanké au cours de la période sous étude. Amadou Dramé considère que ces aspects sont à pendre en compte pour une meilleure compréhension de l’histoire des relations internationales de ces sociétés.

La communication de Dr Ambroise Djéré Mendy a porté sur la troisième partie du livre intitulée :« Colonisation, urbanisation et mutations culturelles, 1890-1980 ». Elle est structurée en deux chapitres. Le premier chapitre, « colonisation, urbanisation et folklores islamiques », étudie les mutations des pratiques culturelles promues dans les milieux musulmans. Le deuxième chapitre de cette partie est intitulé « colonisation, urbanisation, fêtes et folklores profanes ». Dr Mendy a souligné que cette partie examine l’évolution du folklore et des pratiques festives des Fulbé de la Sénégambie. Durant une période assez longue marquée par des changements profonds aux plans politique, culturel, social, économique, etc. En choisissant d’étendre ses lieux d’observation de la création et l’expression des acteurs du folklore aux trois aires culturelles du Nord, du Centre et du Sud, rappelle Dr Mendy, l’auteur transcende volontairement les frontières érigées par les puissances coloniales, car celles-ci ne réussirent pas à endiguer les dynamiques et les échanges culturels impulsés à partir du bas.

Réagissant aux trois interventions, le Professeur Bâ a salué l’initiative du Laboratoire d’Histoire et a remercié les organisateurs du séminaire. Il a particulièrement apprécié les débats suscités par cet ouvrage et a conforté certaines observations et analyses faites par les trois communicants. Il a insisté sur l’importance des études scientifiques portées sur l’histoire culturelle face aux défis du temps et surtout dans un monde marqué par de profonds bouleversements liés à la religion, l’urbanisation, la migration, la technologie, la mondialisation, entre autres. Il a apporté des réponses sur certains choix méthodologiques, théoriques et épistémologiques dans la rédaction de son ouvrage. Le Pr Ba a fait état de sa parfaite maitrise de la société Fulbé et sa fine connaissance du terrain sénégambien.

Les interventions du public ont été particulièrement pertinentes. Les intervenants ont magnifié cette rencontre et l’intérêt pour les chercheurs à échanger avec les collègues et les étudiants sur les résultats de leurs recherches. L’intérêt du champ de l’Histoire culturelle dans l’historiographie africaine en général et dans l’École de Dakar en particulier a été unanimement souligné par le public. En cela le Livre du Pr Bâ est une contribution scientifique majeure.

Dr Saliou Dit Baba Diallo (Laboratoire d’Histoire, IFAN-CAD)

Dr Amadou Dramé (Laboratoire d’Histoire, IFAN-CAD)

Dr Ambroise Djéré Mendy (UCAD)

Appel à contributions Bulletin de l’Institut fondamental d’Afrique noire Ch. A. Diop (IFAN Ch. A. Diop)

Le Bulletin de l’IFAN, série B (Sciences humaines), lance un appel à contribution d’articles pluridisciplinaires pour le tome LXIV (1-2) à paraître en juin 2025.

Fondé en 1939, le Bulletin de l’IFAN publie des articles originaux ou de synthèse, des notes et documents et des comptes rendus bibliographiques sur des sujets relatifs à l’Afrique noire et spécialement l’Afrique noire occidentale, dans les différents domaines des Sciences de la Vie et de la Terre pour sa série A et dans ceux des Sciences humaines pour sa série B.

Ces études sont généralement rédigées en français, mais peuvent l’être en anglais ou éventuellement en allemand, espagnol, italien, ou portugais. Dans les autres cas, une traduction en français ou en anglais sera nécessaire.

Les articles (bibliographie comprise) ne devront pas dépasser 30 pages en interligne simple. La police recommandée est Times New Roman, corps 12. Les notes de bas de pages seront traitées dans la même police de caractères, corps 10.

Un résumé doit figurer obligatoirement en début d’article, rédigé par l’auteur dans la langue de publication de l’article. Il doit contenir les principaux éléments de l’étude, surtout ceux qui n’apparaissent pas dans le titre, en particulier son objet, sa méthodologie, les principaux éléments apportés et les conclusions essentielles.

À la suite du résumé dans la langue de publication doit figurer un résumé dans une autre langue de communication internationale (français ou anglais) précédé du titre traduit dans cette langue ; ce résumé peut être plus long et plus complet que le résumé dans la langue de publication.

Des mots-clés doivent être mentionnés après les résumés, de façon à pouvoir intégrer l’article dans les systèmes internationaux de bases de données.

Chaque article comportera des subdivisions avec des titres et sous-titres courts en minuscules. La hiérarchie entre les différents niveaux de titres doit être très claire.

Les citations sont placées entre guillemets doubles et insérées dans le corps du texte, lorsqu’elles sont courtes. Si elles atteignent au moins quatre lignes, elles sont placées en retrait. Toute citation, directe ou indirecte, doit être référencée.

Les citations de seconde main ne sont pas admises. Les références sont incorporées dans le texte, selon le système auteur-date sans ponctuation, entre parenthèses, comme suit :

(Fall 1980) et, en cas de renvoi à la page : (Fall 1980 : 118) ou (Fall 1980 : 117, 120, 130).

Dans le corps du texte, le nom est présenté en minuscules, à l’exception de l’initiale en majuscule : Vernant ; Vidal-Naquet ; Diop.

Les notes de bas de page seront numérotées de façon continue. Il est conseillé d’éviter l’excès de notes (en nombre ou en longueur).

En dehors des sigles, aucun mot ne doit être écrit en capitales, même au niveau des titres. Il est demandé de ne pas mettre de point ni d’espace après chaque lettre (exemple : IFAN et non I. F. A. N.).

Les majuscules initiales doivent être réservées au début des phrases et aux noms propres ou considérés comme tels (et aussi aux noms communs en allemand) et elles seront accentuées, le cas échéant (À, Â, É, È, Ê, Ô, etc.).

Aucun texte ne doit être soumis s’il a déjà été publié ou s’il est en instance de l’être dans une autre revue. Les manuscrits reçus sont soumis à un comité de lecture qui a pour mission de juger leur contenu aux points de vue de leur valeur scientifique et de l’opportunité de leur publication par l’IFAN. Les auteurs sont informés de la décision prise par ce comité. La rédaction se réserve la possibilité de procéder à des retouches dans le texte et à des suppressions dans les tableaux et illustrations.

Une bibliographie sera attachée à chaque contribution, et devra être présentée comme suit.

Présentation bibliographique (dans l’ordre alphabétique, uniquement)

1) ouvrages imprimés, à présenter comme suit, à l’exclusion de toute autre mention

a) ouvrage en 1 vol.

FOURNIER, N. (1998). Grammaire du français classique. Paris : Belin.

b) titre générique d’un ouvrage et titre propre d’un volume

GURVITCH, G. (1969). La vocation actuelle de la sociologie, t. 1, Vers la sociologie différentielle. Paris: PUF.

c) contribution à un ouvrage collectif

THILMANS, G. (1997). « Puits et captiveries à Gorée aux XVIIe et XVIIIe s. » : 107-120, 5 ill., in : D. Samb (éd.) Gorée et l’esclavage. Dakar : IFAN Ch. A. Diop.

2) Mémoire ou thèse (norme AFNOR Z44-050, simplifiée)

NGOM, P. M. (1995).- Caractérisation de la croûte birimienne dans les parties centrale et méridionale du supergroupe de Mako.- Th. État : Géol. : UCAD de Dakar.- 243 f.

3) Article

CASTER, F. (1964). « Les réseaux modernes », Géographie urbaine XII (9) : 234-289, 11 fig., 3 ill., 1 carte.

Les contributions sont à envoyer à : publications.ifan@ucad.edu.sn et seront publiées dans le Bulletin de l’IFAN, série B, LXIV(1-2) en juin 2025.

CALENDRIER :

Date limite de soumission : 15 mars 2025

Notification et retour d’expertise aux auteurs : 1er avril 2025

Retour définitif des textes corrigés : 16 avril 2025

Envoi des tirés à part (TAP) : 30 juin 2025

Parution du bulletin B de l’IFAN tome LXIII (63)

Ce numéro 63 bulletin B de l’IFAN engage une réflexion selon des approches et des démarches relevant des sciences humaines et sociales notamment de l’islamologie , de la socio anthropologie, de littérature, et d’archéologie. Il est disponible au service des publications de l’IFAN.  En socio anthropologie, Assa camara revient sur l’accompagnement sociolinguistique des femmes immigrées en France alors que Cheik Abdoulaye Niang analyse l’Islam au prisme des travaux de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (de 1970 à nos jours).

En islamologie , Seydi Djamil Niane évoque le soufisme, l’érudition islamique et l’écriture à travers leçons d’un manuscrit sur la biographie de Muhammad Dem de Diourbel.  En littérature, le patrimoine immatériel africain et “le veuvage seereer dans les  veilleurs de Sangomaar” de Fatou Diome sont auscultés. En sus de ces articles, il y a une note de lecture portant sur le “Nécropole aux amants pétrifiés. Ruines mégalithiques de Wanar (région de Kaffrine, Sénégal)”. 

Pour rappel , le Bulletin B de l’Institut Fondamental d’Afrique Noire   Cheikh Anta Diop est une revue scientifique à comité de lecture crée depuis 1936.

L’IFAN a réceptionné une œuvre d’art de l’artiste de renom Mahi Binebine

Intitulée « Dans le même bateau », l’œuvre est exposée au musée historique de Gorée de l’IFAN. Cette création tisse des liens entre le passé et le présent, entre la colonisation et ses séquelles modernes. Le bateau, symbole central, incarne à la fois les navires négriers et les embarcations des clandestins, illustrant une continuité tragique dans la quête de liberté et de dignité humaine.

L’auteur Mahi Binebine trouve très émouvant de voir son tableau exposé au Musée historique de Gorée, car cette île symbolise le point de départ sans retour de nombreux esclaves pendant la traite atlantique. Selon lui, le tableau représente une Afrique en quête d’un eldorado illusoire, ce qui constitue une nouvelle forme d’esclavage. « Dans le tableau, c’est toute une représentation de l’Afrique qui veut partir, parce qu’il y a un eldorado qu’on leur a vendu. Et c’est un nouvel esclavage », estime l’artiste.

La création de cette œuvre est inspirée par deux livres de Binebine : « Le sommeil de l’esclave » et « Cannibale », qui traitent de l’émigration irrégulière. En plus d’être plasticien, Mahi Binebine est l’auteur de douze romans et a remporté le prix Méditerranée de littérature en 1992.

Dr Alla Manga, représentant le directeur de l’IFAN, a salué le don généreux de l’artiste, ajoutant que cette œuvre entre dans la thématique principale du musée historique de Gorée. L’œuvre de Binebine vient ainsi enrichir la collection de ce musée. Le vernissage a aussi donné lieu à un dialogue entre l’artiste marocain et Kalidou Kassé, surnommé le pinceau du Sahel.

L’IFAN et le RFN s’engagent pour la numérisation du fonds Kesteloot

L’Institut Fondamental d’Afrique Noire (IFAN) Cheikh Anta Diop a accueilli  lundi 07 0ctobre Mme Marie Grégoire, Présidente du Réseau Francophone Numérique (RFN) et PDG des Bibliothèques et Archives nationales du Québec. Mme Grégoire a discuté avec le Directeur de l’IFAN des enjeux liés à la numérisation du fonds Kestelot.

Comprenant une collection significative de cassettes audio  et  des enregistrements de traditions orales,  ce fonds a été rebaptisé en l’honneur de Lilyan Kesteloot.  En tant que chercheuse à l’IFAN et enseignante à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, elle encourageait ses étudiants de licence à explorer leurs traditions. Ainsi, un riche patrimoine de chants,  de contes,  de légendes et  d’épopées  ont été recueillis auprès de divers groupes ethnolinguistiques d’Afrique noire.

Les discussions entre l’IFAN et le  RFN sur la numérisation de cet important patrimoine sont bien avancées. Dans un contexte de diffusion et de démocratisation des connaissances, il est important  de rendre ces archives accessibles à la communauté. C’est pourquoi l’IFAN travaille depuis plusieurs années  à la  numérisation et la mise en place d’une bibliothèque numérique.

 Pour rappel, l’IFAN est membre du Réseau Francophone Numérique, dont l’objectif est de soutenir les institutions patrimoniales dans la conservation, la diffusion et la valorisation de leur patrimoine.

Appel à projets : Recherche-action sur les enseignements-apprentissages bi-plurilingues

L’IFEF en partenariat avec l’UNESCO-BIE, l’Université de Genève et l’IFAN de l’Université Cheikh Anta Diop annoncent le lancement d’un appel à projets de recherche-action sur les enseignements-apprentissages bi-plurilingues.

Cet appel à projets vise à soutenir des projets de recherche-action dans le domaine des enseignements et apprentissages bi-plurilingues et présente une opportunité pour les chercheurs de contribuer à l’amélioration des politiques publiques en matière de bilinguisme scolaire.

Les projets retenus bénéficieront d’un financement pouvant aller jusqu’à 10 000 euros, avec un accompagnement méthodologique des partenaires académiques.

La date limite de soumission des propositions de recherche est fixée au  08 novembre 2024.

Les termes de recherche de cet appel est disponible sous le lien suivant : https://ifef.francophonie.org/lancement-de-lappel-a-projets-de-recherche-action-sur-les-enseignements-apprentissages-bi-plurilingues/

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